NATTE / welïi kunana
Culturele herkomst : Wayana
pratique rituelle cérémonie
La confection du "kunana" est relativement longue. Il faut en premier lieu collecter les feuilles de "jawi" et les laisser sécher quatre jours environ avant de les tisser avec l'arouman. La confection de la natte pour femme, nommée parfois "welïi kunana" s'achève après le tissage, au contraire du "kunana" masculin pour lequel le tissage est découpé en une forme symbolique puis emplumé. L'opération finale consiste à garnir la natte soit de fourmis, soit de guêpes. Le "welïikunana" est utilisé dans le cadre de deux cérémonies distinctes. Il est appliqué aux jeunes filles à l'apparition de leurs premières règles ("Mïu" = sang), dans une modeste célébration familiale, qui ne donne lieu à aucune réjouissance au niveau du groupe et qui marque simplement le passage de la fille à la femme. Il s'agit ici toujours de nattes à fourmis "ilak". L'application du "kunana" apparaît surtout comme l'apothéose des cérémonies d'initiation. Il est alors appliqué sur les postulants, les "tepiem", hommes et femmes, au cours d'une festivité qui réunit l'essentiel du groupe et constitue une source de réjouissance appréciée de tous.Remarque : la présente pièce a servi à une application dans le cadre de la puberté d'une jeune fille.
pratique rituelle cérémonie
La confection du "kunana" est relativement longue. Il faut en premier lieu collecter les feuilles de "jawi" et les laisser sécher quatre jours environ avant de les tisser avec l'arouman. La confection de la natte pour femme, nommée parfois "welïi kunana" s'achève après le tissage, au contraire du "kunana" masculin pour lequel le tissage est découpé en une forme symbolique puis emplumé. L'opération finale consiste à garnir la natte soit de fourmis, soit de guêpes. Le "welïikunana" est utilisé dans le cadre de deux cérémonies distinctes. Il est appliqué aux jeunes filles à l'apparition de leurs premières règles ("Mïu" = sang), dans une modeste célébration familiale, qui ne donne lieu à aucune réjouissance au niveau du groupe et qui marque simplement le passage de la fille à la femme. Il s'agit ici toujours de nattes à fourmis "ilak". L'application du "kunana" apparaît surtout comme l'apothéose des cérémonies d'initiation. Il est alors appliqué sur les postulants, les "tepiem", hommes et femmes, au cours d'une festivité qui réunit l'essentiel du groupe et constitue une source de réjouissance appréciée de tous.Remarque : la présente pièce a servi à une application dans le cadre de la puberté d'une jeune fille.
© Cayenne ; Musée des Cultures Guyanaises, 2011
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Afdeling :
Inventarisnummer :
91.7.232 -
Objectnaam :
Locale objectnaam :
welïi kunanaVeevaardiger :
Mosini -
Materiaal :
feuille de palmier "jawi" dite "jawi ale" "ale"= feuille ; brin d'arouman "wama" ; coton "mau" ; fourmis "ilak" ; cordelette de fibres d'agave "kuwaiwat" ; résine "mani"Techniek :
Afmeting :
L. 31 ; l. 30 ; Pds. 30 -
Vervaardigingsdatum :
20e siècleVerwervingsdatum :
1991
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Classificatie :
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Culturele herkomst :
Geografische herkomst :
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